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Deep down in Hell...

15 décembre 2008

Bouhouhouuuuuhou

(long cri plaintif qui déchire le silence du couloir mal éclairé à la D.Lynch où se trouve situé mon bien-aimé ordi au foyer)
Ce matin il fait glauque. La bruine matinale s'est transformée en flaques gigantesques, qu'il faut stratégiquement éviter à l'approche des véhicules hippomobiles, à moins qu'on soit pris d'une folle envie de se faire hydrater le futal et les Bensimon de bon matin ,le tout par - 40°C , ce qui revient en gros à s'inscrire en priorité sur le carnet de bal de Mme la Faucheuse. Remarque, en ce qui me concerne, ça n'avancerait l'échéance fatale que de quelques jours, vu que je (ah ben tiens, annonce officielle) vais me faire sauvagement et impitoyablement assassiner le 19 décembre 2008, date du jour ou je vais informer mes parents de 1) mon classement au CB1, 2) le montant de mon compte en banque. Du coup, deux options se présentent à moi: soit je vais aller me mettre la tête dans le four, façon Virgin Suicide (meuh nan y'a pas de petits gatals aux pépites de chocolat et noix de pécan dedans! Rhoooo, vous n'respectez donc rien!) soit je serre les dents et j'espère que mon cou fragile résistera au tranchant affuté d'un couteau de boucher.

En fait, j'ai trop un super don pour captiver mon lectorat. Si je raconte aux gens l'histoire d'une jeune fille peu studieuse et peu chiche-face qui va se faire sermonner par ses gentils parents bienveillants, les gens s'endorment . Sont prévisibles les gens .Par contre, si tu dis : une meuf un peu blonde a claqué l'argent de ses parents, en fait c'est trop des psychopathes, au secours au secours !, et ben là tout de suite, tu captes l'attention des gens. La preuve, vous continuez de lire. Bande de gens.

Brefouille. Il est temps d'apporter à ce post légèrement picaresque (je ne sais pas ce que ça veut dire, mais j'aime bien ce mot) l'élément vital qui lui manquait: un point final .

A plus gens d'ici et d'ailleurs

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9 décembre 2008

C'est nul à chier... C'est quoi ?

C'est le fait de nous faire passer le CB trois semaines avant les vacances de Noël : une fois le concours passé, aucune illusion à se faire, c'est total relâche, tu ne fous plus rien. Résultat, alors que dans les autres prépas, les élèves sont tous en train de taffer comme des brutes pour préparer leur CB, les jeunes IPESUPiens (enfin j'espère, je me sentirais vraiment trop mal si j'étais la seule) se prélassent et prennent allègrement deux semaines de vacances en rab'. Connerie monumentale, dont j'ai conscience, mais à laquelle je suis incapable de rien changer pour cause de fatigue intellectuelle et physique monumentale. Je me rends compte que ça fait genre la 1000ème fois que je répète que je suis crevée, mais c'est qu'en vrai je suis au delà de la crevation, je survis littéralement, je me consume comme une pile saline qui envoie ses dernières et pathétiques décharges d'énergie (tout physicien trouvera l'image totalement à côté de la plaque, mais ces gens là ne zonent pas sur le net, donc ignorons les superbement).

Côté finances, là encore, l'horizon est sombre: pas de rentrées d'argent prévues avant janvier, par contre, les perspectives de dépenses sont bien là, et elles sont du genre incompressibles: inscriptions aux concours (800 euros dans les dents. Aïe !), billet aller-retour pour Fes-la-moche en Février (minimum 350 euros), plus évidemment les soldes (minimum HUM millions d'euros). Je suis totalement incapable de me réfréner: quand je vois un truc (généralement une fringue, mais ça marche aussi avec les bouquins -c'est juste moins grave parce que c'est moins cher) ma réaction est toujours la même: je dégaine la tentatrice, la diablesse, à savoir ma mignonne petite CB. On (Platon et mon prof de CG) a raison de dire que la beauté est l'épreuve morale par excellence: devant de la lingerie Chantal Thomass, le cheval noir (celui de l'hubris) de l'attelage de mon âme s'emballe totalement, ce qui révèle mon manque de maîtrise de soi et ma relation dégradée à la beauté, que je ne peux contempler de loin mais que je dois m'approprier . Dis moi comment tu réagis face au spectacle de la beauté, je te dirais qui tu es. Eh bien tu es une âme déchue et pitoyable.

Voiiiiiiiilà : D

A plus gens d'ici et d'ailleurs

3 décembre 2008

L'un peu avant, le pendant, et l'un peu après concours blanc

Le week end avant le concours blanc, pressée par l'urgence et confrontée à la vérité nue et sans fard -et donc totalement hideous (qui est un vrai ami)- de ma crasse et incurable nullité dans toutes les matières (je ne vais pas vous redétailler le truc à chaque post, ça risque de devenir lourd), j'avais décidé de m'enfermer chez moi comme un Thierry Bernard-Lhermitte (avant le concours blanc, mon humour est comme qui dirait aussi mort que ma personne)dans sa coquille, avec pour seuls compagnons mes petites annales de maths chéwies . Beau projet, demeuré lettre morte pour cause de frigo vide : je ne peux pas rester deux jours sans manger quand même, donc je suis allée à Monop' mon beau Monop' pour faire le plein de choses 1) cancérigènes (oui, les chips sont cancérigènes, d'après ma maman. Et oui, c'est un drame national) 2) maladies cardio-vasculaire-igènes (y'a surement un terme pour ça, mais chui en prepa HEC, pas en médecine alors pouet. Et t'façon, accoler ce terme au mot "chocolat", ça n'aurait pas été top cool) 3)chères.

L'expédition qui avait été prévue à l'origine pour se ravitailler en vivres - et donc qui était a priori totalement justifiée et légitime- s'est transformée, pour cause de situage du magasin Gap AVANT Monop' sur Saint Michel, en virée $hopping. En l'état actuel de mon compte en banque, le $hopping est un péché mortel que je vais payer par la damnation éternelle  une fois de retour au bled (c'est à dire dans moins de trois semaines, youpiii ). Donc 1) j'ai dépensé du fric bêtement 2) je n'ai pas travaillé. Mais le pire du pire, c'est que dimanche et lundi, alors que je n'ai pas mis un peton dehors, j'ai trouvé le moyen d'attraper la crève, et de la manière la plus stupide qui soit : dans mon foyer, on a une salle d'eau par étage et quand les filles y vont, elles laissent la fenêtre ouverte. Le froid polaire du dedans vient contaminer l'ambiance feutrée et douce du dedans ce qui fait que moi, quittant ma chambre surchauffée (pieds nus, t shirt) pour pénétrer dans la petite pièce congelée, j'attrape un vilain chauf-froid, qui évoluera tout au long de ma semaine bénie de concours blanc en un horrible rhume (fièvre, céphalées, et tout ce qui s'ensuit). Donc non seulement intellectuellement je ne suis pas au top, mais physiquement, je suis ce qu'on peut appeler pudiquement une loque.

Pendant le concours blanc: bon là en gros, je vous fais un petit résumé des épreuves et de comment je les ai passées.

Mardi : Maths 1. Deux exos d'algèbre de l'ESCP, un exo d'analyse de je ne sais pas quelle autre école. Synthèse, alors là, grosse blague. Je ne sais pas si vous connaissez le principe (a priori oui, si vous tombez sur un blog consacré à la prépa HEC c'est que vous êtes un minimum dans le milieu), mais bon pour le feune, je réexplique: trois textes de trois auteurs différents, qui traitent du même problème (enfin en théorie) sous des angles différents: en 300 mots, on est sensés synthétiser (d'où le nom de l'épreuve) ce qu'ils disent en comparant leurs opinions. Je dis grosse blague, parce que je n'ai même pas compris les textes, nan mais comprendre dans le sens le plus basique du terme: il y avait des mots que je n'avais jamais vu de ma vie, je relisais les phrases, ça me paraissait aussi limpide que la mer après le naufrage de l'Erika, 'fin bref, la merdasse.

Mercredi: journée de merde: éco et LV1, c'est à dire pour moi l'arabe. Sujet d'éco : L'inflation est elle un mal nécessaire ? Bateau à souhait, j'en conviens, n'empêche que foiré à souhait aussi. Je ne sais pas, mes phrases ne voulaient pas sortir, n'avaient pas de sens, mon plan est merdique (d'ailleurs, est-ce que j'ai un plan ?) et j'ai zappé pleins d'éléments essentiels. Mon ami le rhume vient se rappeler à mon bon souvenir en épreuve d'éco, et mon mal de crâne ne m'aide pas à décider si la crise brésilienne, c'est en 94 ou en 96. Ce qui fait que dans le doute, je n'ai rien mis. Et c'était un élément essentialissime. En arabe, hahaha, pardon, ça me fait rire, en version on a eu un extrait de genre 600 mots (alors que la norme c'est 200 mots) de l'Immeuble Yacoubian: c'est un super bon bouquin, mais niveau vocabulaire, c'est hyper hyper dur...Donc c'était un exercice de haute voltige et il fallait pousser l'inférence (nom savant du pifomètre) à un niveau de raffinement extrême. Le thème était simple, mais comme d'hab' je vais faire environ 3287 fautes d'orthographe (je suis complètement dyslexique en arabe) ce qui fait que je vais avoir 5.

Jeudi: Ah non pardon JOURNEE DE MERDE. Alors c'est simple, c'est LA journée culture gé. Matin dissertation sur le sujet "La vraie beauté est ailleurs". Passées les trois premières minutes mongoliennes où tu fredonnes la musique d'X Files, tu essaies tant bien que mal de faire un plan , tu n'y arrives pas, tu te lances directement sur ta copie (FATAL ERROR, est il utile de le préciser) et bien entendu tu ponds une daube où tu fais une soi-disant analyse conceptuelle de l'ailleurs, qu'on dirait que tu étais sous ecstazy quand tu l'écrivais. Le résultat est un machin verbeux et obscur. Comme dirait Friederich Nietzsche celui qui se sait profond s'efforce d'être clair ; celui qui voudrait sembler profond à la foule s'efforce d'être obscur. Ah ouai, mais mon prof, c'est pas "la foule", et donc il va bien voir que je dis que des conneries, que c'est mal construit, mal écrit et me notera en conséquent. Après midi, contraction. Sujet de 2005 je crois, sur le diable. Texte débile, où j'ai pas pigé des trucs, ce qui se ressent dans ma contra qui est une juxtaposition de phrases sans liens logiques les unes avec les autres, surement bourrée de contre-sens, et qui en gros me vaudra un trois et les moqueries publiques de mon autre prof.

Vendredi : Maths 2. Bon, cata absolue. Je n'ai quasiment fait aucune question du devoir (c'était deux trucs d'HEC et un truc de l'ESCP), je suis une quiche totale en analyse, je ne sais pas calculer de développements limités, pas même de limites. Anglais: un texte au premier abord super dur, mais finalement pas tant que cela. Une question 2 que je ne suis pas sûre d'avoir compris. C'est embêtant

Bref, la conclusion est que ce CB est, et de loin, le plus difficile que j'ai passé depuis que je suis en prépa. Il n'y a pas une épreuve d'où je suis sortie en disant, ouf, ça au moins ça a été. Je prévois une catastrophe planétaire au moment où ils vont nous rendre les copies et une descente vertigineuse dans les classements. En même temps, je me dis que c'est pas grave, qu'il vaut mieux pour moi me prendre une claque maintenant, à 4 mois des concours, quand j'ai encore le temps de changer quelque chose à ma méthode de travail (voire de m'en trouver une). Donc tout n'est pas si négatif qu'il y paraît.

L'après concours blanc, ce sera pour un autre post, vous m'excuserez mais là je vais aller regarder la Tivi (non ,je vais pas bosser. NON NON et NON).

A plus, gens d'ici et d'ailleurs

21 novembre 2008

Crise financière episode III (ou IV, ou V, je ne sais plus)

Rassurez vous, je ne suis pas là pour vous parler des petits tracas de Citigroup ni du CAC qui joue les spéléologues,ni du risque de déflation qui pèse, telle une épée de Damoclès, sur la fragile économie mondiale (vous admirerez au passage ma maîtrise du vocabulaire technique de l'économie... Sans blague, on dirait l'horoscope ou le courrier du coeur de l'activité économique. Mon prof avalerait sa moustache s'il lisait ça. Sauf qu'il n'a pas de moustache. Et qu'il ne lira jamais ça, hinhinhin). Non, c'est d'une autre crise financière dont je veux parler, et que les journaux, par crainte de mouvements de panique incontrolables, se sont refusés à commenter. Je veux bien entendu parler des énormes difficultés budgétaires de ma petite personne. Voilà, c'est dit, j'ai comme qui dirait des problèmes de trésorerie. Ne prenez pas cet air terrifié, je vous en prie! Si cela demeure un secret honteux, on a une chance d'éviter une panique boursière et un effondrement du NYSE. Bref, après ce petit commentaire drolesque et j'ai même envie d'ajouter drôlatique, laissez moi vous expliquer I-Les ressorts d'une crise qui apparaît comme inévitable, II- Les conséquences sur l'économie réelle , III- Les perspectives sur le long terme. Oui, je m'entraîne à faire des plans bateau et nullos pour avoir un 3 à mon concours blanc d'éco mercredi. Bref, transposé en termes compréhensibles pour le commun des mortels, cela donne: pourquoi j'ai plus une thune, comment je vais m'en sortir pour trouver de quoi grailler jusqu'au 19 décembre (date de mon retour au Maroc, mais plus significativement de l'arrêt des dépenses courantes, car je suis entièrement financée par les dons d'agents à revenus réguliers : mes pères et mères), et enfin, comment faire pour apprendre à ne pas claquer mon argent à tout va ?

D'abord, la première partie. J'ai envie de dire que c'est tout la faute à la société de consommation, d'abord. D'ailleurs je le dis, tiens. C'est la faute à la société de consommation, qu'elle est méchante et qu'elle crée en nous des besoins artificiels et qu'on est aliénés (merci Marcuse). Après, c'est la faute aux NTIC qui rendent possible le e-commerce (si mon père apprend qu'il a laissé entrer chez lui, en la personne de l'Internet, un démon voleur de biftons, il va avoir une crise cardiaque). C'est enfin , mais de manière très marginale-et franchement je me demande même si c'est bien utile d'en parler- à ma pomme, qui fait des dépenses somptuaires (terme ronflant pour désigner ici les fringues, le make up, la nourriture. Non pardon, pas la nourriture, la nourriture n'est pas une dépense somptuaire, c'est une dépense nécessaire. Il faut vivre pour manger et non manger pour vivre. Quand l'appétit va tout va, l'appétit vient en mangeant  ,la...MODE OBSESSIONNELLEMENT TROUBLEE PAR LA NOURRITURE ON ...). Dépense non somptuaire et incompressible: le téléphone et les hors forfaits mythiques. Dépense somptuaire et vitale: les bouquins. Résumons: pompes à fric: au début du trimestre, les magasins de fringues (après, je n'ai plus de fric), Monop', FranPrix, 8à8, et tout au long du trimestre SFR et Gibert Joseph.

Deuxième partie. Ca ce sera vite fait. Je vais jeûner ou mendier auprès du FMI (comme dit Prof d'éco n°2) -à savoir akhi (mon frère, en arabe). (et j'en profite pour souligner yet another weak point of mine, cette sale manie à faire des parties complètement déséquilibrées en terme de densité de l'info) (Par contre, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais je souligne en même temps avec finesse ma parfaite maîtrise d'un nombre incalculable de langues vivantes (2. Non pardon, 1.5, l'arabe je maitrise que dalle).

Troisième partie: alternative simple mais amère: ou j'apprends à réfréner mes pulsions shoppeuses, et j'arrive à gérer un budget en adulte mature et responsable, ou je ne vais pas en école de commerce.

Conclusion: Espérons que les autorités monétaires (en l'occurence la CAF) auront la clairvoyance nécessaire pour me considérer comme une institution "too big to fail" et qu'ils voudront bien socialiser mes pertes. Sinon, toute contribution volontaire est la bienvenue. Pour faire un don, addressez vous au blog, qui transmettra.

Ciao bioutifoule pipoule

18 novembre 2008

About la valeur propre de l'inverse du Kalos kagathos en régime de changes flottants

Comme les remises en question du modèle capitaliste pour Fernand Braudel, mes posts ne surviennent qu'en situation de crise grave, la crise grave étant bien entendu mon Concours Blanc n°1 qui commence dans moins d'une semaine, et pour lequel je n'ai strictement rien foutu. Ma capacité de concentration actuelle oscille entre celle d'un bébé de 6 mois et celle d'un mâle bonobo sénile. Et encore, je parie que le vieux singe pourrait tenir plus d'une demi minute à contempler bêtement un problème d'algèbre de l'ESCP sans envoyer valdinguer son annale d'un geste brutal, chose que je suis dans l'incapacité d'accomplir. Elève en prépa, et incapable de travailler... Cette expression semble antithétique. Mais quel est le sens de ce paradoxe ?

En maths, je n'ai fait aucun exo d'annale sérieusement (le truc je-regarde-la-solution-au-bout-de-trentes-secondes ne sert absolument à rien), j'oublie des théorèmes dans mon cours, je ne comprends rien au cours sur la diagonalisation, je me plante tout le temps dans l'utilisation des développements limités...

En culture G, j'ai exactement 72 pages de cours que je n'ai pas relues depuis le début de l'année, dont certaines contiennent des phrases aussi énigmatiques que "le bel objet, c'est le parfait objet, à la fois signe et symbole de la démiurgie humaine selon une perspective narcissique" ou "la beauté, c'est une épiphanie de l'esprit qui vient relever la déchéance ontologique de la matière". Plus environ 3 milliards de citations, poèmes, oeuvres, mythes et autres apologues sur la beauté (c'est le thème de cette année).

En économie, je suis nulle, point barre. En arabe aussi.

Que dire sinon que je ne vais pas survivre aux deux prochaines semaines ?

(en plus il n'y avait plus de pomelos chinois au Monop')

Conclusion : Résolution du paradoxe: être stupide, flemmarde et inconsciente. S'appeler M*** D****. Parce que je le vaux bien. YEAH !

Adieu monde cruel les gens

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15 novembre 2008

Blog n' roll is not dead

Comme ce titre qui me vaudrait 3 en épreuve de synthèse de textes ne l'indique pas, je suis de retour dans le monde merveilleux de l'Internet, et cette fois -si Dieu, l'ordi du foyer, mon poil dans la main et accessoirement, mon boulot en prépa le veulent bien-pour longtemps . Pourquoi un trou d'un an ou presque(c'est même carrément un ravin)? Je ne vais pas vous raconter d'histoires bidons, genre je suis submergée de travail ou alors, ma vie réelle est tellement passionnante que je n'ai plus besoin de me plonger dans les fadeurs virtuelles du net. La vérité est toute banale: une paresse monstrueuse, et une envie d'écrire qui s'émousse. C'est en lisant le dernier commentaire posté que je me suis rappelée combien c'était cool, de pouvoir écrire des trucs sans que quelqu'un se sente obligé de marquer des "maladroit", "incorrect", "imprécis", "bof", "non", voire "HS" à côté. Ouai franchement, après une semaine de ratages, j'ai besoin de soigner mon égo meurtri, et j'avoue que le dernier commentaire m'a mis du baume au coeur. Donc voila, à moi les anacoluthes, les imprécisions, les maladresses, les incorrections et autres conneries enfin licites.

Bref, entrons donc dans le vif du sujet, comme j'ai magnifiquement su ne pas le faire à mon dernier DST d'éco. Oui, c'est vrai qu'il y a quand même un fil directeur à ce blog et c'est la prépa. Donc lecteurs qui voulez connaître "l'âge d'un quincagénaire" (véridique, bon tracker ne saurait mentir), passez votre chemin.  La prépa, donc. J'aurais du mal à l'oublier, je patauge en plein dedans. Résumé succint des épisodes précédents: après moult turpitudes, je passe en seconde année à IPESUP, et quitte les locaux vétustes et exigus de la rue des Blancs-Manteaux pour les locaux toujours aussi exigus mais un peu moins vétustes de la rue du cloître Notre Dame. Après quelques semaines, je perds l'envie de 1) dégainer une kalachnikov et de buter tous ces putains de touristes, 2) faire sauter la foutue cloche de Notre Dame qui sonne tous les quarts d'heure, ce qui constitue une perte d'aggressivité appréciable. ENfin plutôt que d'être perdue, cette aggressivité s'est détournée contre ma voisine de chambre au foyer (l'impression de déja vu , ou plutôt de déja lu n'est pas trompeuse: ce n'est pas ma faute si je me coltine une grognasse bruyante tous les ans). Je m'adapte au rythme de travail, qui est environ trois fois plus rapide que l'an dernier. Je découvre les joies des insomnies et du stress qui noue le ventre, gentiment alimenté par nos professeurs (plus que 6 mois, plus que 5 mois, plus que... gniac gniac gniac). Et pour finir, un évènement de la plus haute importance: l'ouverture d'un Monoprix sur Saint Michel, ce qui a entraîné une hypertrophie irréversible du poste "dépenses d'alimentation" de mon budget. Voilà plantés les éléments du décor.

Comme il ne faut pas trop tirer sur les muscles après une longue période d'inactivité, je vais arrêter ici ce petit post prometteur. De plus, je savoure la possibilité de ne pas avoir à écrire de conclusion claire et synthétique à la fin d'un propos, lui aussi clair et synthétique. Post bordélique et inélégant, mmmh, que c'est bon la médiocrité. 

Ciao les gens

15 février 2008

Snapshots of my prep' life

En rentrant de PREPASUP, lundi après-midi, je décide de passer chez Picard, pour me réaprovisionner en pitance pour le dîner.  Ma vie dépote à donf les manettes, je sais. A cette occasion, je voudrais ouvrir une petite parenthèse et revenir sur une déclaration que j'ai faite il y a quelques mois et selon laquelle Picard c'est pouark beurk baah. En réalité, Picard, c'est pas dégueulasse du tout. C'est même globalement vachement bon, excepté leurs palets de légumes qui eux, par contre, sont définitivement et à jamais la chose la plus gerbante qu'il m'ait été donné d'ingurgiter. Je commence à peine à découvrir toute l'étendue de la génialité du concept-(Pi)car(d). C'est tellement pratique ! Tiens par exemple, mercredi soir j'ai mangé un truc qui s'apelle "Poulet en sauce citron vert et purée de patates douces". Mise à part la patate douce (trois cuillers et j'avais envie de vomir), c'était franchement bon, la viande était tendre, la sauce goûteuse. Un repas complet en 5 minutes au micro-onde, mais que demande le peuple ? Après 5mois de sustentation au petit bonheur la chance, mon estomac et mon palais sont enfin en sécurité, et la lancinante question "Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?" a enfin laissé la place à une vraie question de préparationnaire: "Mais putain où j'ai foutu mon cours sur La Croissance ?". Et là je commence à m'interroger sur l'intêret relativement limité de cette parenthèse, qui gagnerait à être promptement refermée. Ce que vais d'ailleurs m'empresser de faire pas plus tard que tout de suite.

Bref.En allant chez mon bien-aimé Picard place du Panthéon, je tombe nez-à-nez avec deux de mes aimables condisciples, faisant la queue pour aller à  BSG. Ce fait dont vous n'avez pour l'instant strictement rien à foutre va pourtant devenir la clé de voute de ce paragraphe, puisqu'il va me permettre de vous parler de cette bibliothque mythique. Et oui, admirez mon inestimable sens de la transition, mon habileté infinie à structurer mon discours qui, on se demande pourquoi, ne se manifeste que lorsque je n'en ai pas besoin, i.e tout le temps sauf en khôlle d'éco (ce qui provoquera chez mon khôlleur la réflexion suivante :"Sur le contenu, c'est très bien. Par contre, votre plan est merdique". Enfin en gros. La note fut merdique elle aussi, est-il de le préciser). Brefle². La BSG en fait c'est sensé être une bibliothque. En tout cas , c'est ce que croient les gens qui n'y vont pas. En réalité, la fonction de bibliothque, lieu calme et classieux où potasser en paix n'est qu'une couverture. En fait, la BSG c'est ,selon la description de son groupe sur FACEBOOK (que je cite ici) "the only dayclub of Paris". En gros, la plupart des gens qui vont à la BSG y vont pour faire tout sauf bosser, à savoir glander à la caféteria, poser, mater les beaux mecs (et je reconnais qu'il y a à regarder), et accessoirement, draguer. Personnellement, je n'y vais pas beaucoup, d'abord parce qu'à chaque fois que j'ai des velléités de tenter de retrouver l'atmosphère (unique) de l'endroit, je me heurte à une queue de plusieurs heures, et que si ce n'est pas pour un visa, une carte de séjour, ou Space Mountain, personne ne me fera endurer une file d'attente. Ensuite parce que les rares fois où j'y suis allée, je me suis retrouvée assise à côté d'un canon et qu'au lieu de scruter mon cahier de maths, c'est lui que je zieutais ce qui, niveau efficacité est assez moyen glop, vous en conviendrez avec moi.

Sans transition, passons donc à la rubriqué ciné de la semaine, ou plutôt des quinze jours vu que quand même, ça fait quinze jours que je n'ai pas débité de conneries (par écrit en tout cas...), mais en fait, comme je n'ai pas mis les pieds au cinéma toute cette semaine, on peut dire que ça marche, ok ok je me tais. Quatre minutes : c'est un film allemand plutôt pas mal qui raconte l'histoire d'une vieille professeure de piano qui "enseigne" dans une prison pour femmes et qui, un jour, fait la connaissance de Jenny, une détenue surdouée mais la jeune femme, violente et suicidaire, est réfractaire à la moindre discipline. La vieille professeure, en bonne allemande obstinée, réussit à l'inscrire à un concours . L'extraordinaire jeu des actrices porte véritablement le film, celui-ci étant desservi par un scénario un brin ambitieux qui laisse le spectateur sur sa faim. Je l'ai vu à L'Arlequin, un cinéma trop sympa rue de Rennes. La clientèle est presque exclusivement composée de vieux bourges trop trop marrants (Cybèle, Blanche et Arnauld, vous resterez dîner chez nous vendredi soir ,bien entendu ?Ah ç'aurait été avec plaisir, mais nous serons à Deauville avec Charles et Cécile et ...). Juno : sans conteste mon coup de coeur de la semaine : l'histoire d'une jeune adolescente qui se retrouve enceinte et qui décide de faire adopter son bébé, magnifiquement campée par la jeune comédienne Ellen Page (trop trop trop chou), est super mignonne. Les dialogues caustiques, l'humour acéré, tous les ingrédients sont rassemblés pour faire de ce Juno un film incontournable . PS: I Love you : bon, on est d'accord, c'est un film de midinettes. Mais plutôt bien réussi, dans le genre (attends, j'ai même eu la larme à l'oeil ! Et plusieurs fois !). En outre, je suis carrément raide dingue de Gerard Butler, le bel Irlandais oz'yeux bleus qui joue le mari de cette p**** d'Hilary Swank . Blade Runner : un classique saisissant, Ridley Scott a magnifiquement sû créer l'ambiance de la Los Angeles du futur, méga polluée, over glauque. Pour ceux qui connaissent Enki Bilal, eh ben ça ressemble un peu à ce qu'on peut voir dans Immortel (Ad Vitam). Les androïdes sont trop beaux, et à part Harrisson Ford qui gâche un peu en affichant sa vilaine bobine, les acteurs sont superbes.

Un peu de bosse quand même, histoire de faire genre la fille qui écrit est en prépa : j'ai eu 6 à ma colle de maths. Oh, et pas de commentaires bien sentis du genre :"Quel est ce relâchement inquiétant ?" ou "Mais qu'est-ce que tu bran*es en prépa ?", c'est bon, je sais que j'ai déconné. En fait , je suis allée à la colle en ne connaissant pas un mot de mon cours . C'est bien simple, le mec me demande :"Donne moi toutes les séries que tu connais". Moi ; "Ben en fait, j'en connais aucune". Examinateur, éberlué :"Mais tu sais que la colle est sur les séries, n'est-ce pas ? Tu ne connais pas ton cours". Moi :"Ben non". Mais bon, je m'étais mis dans la tête que j'allais la rater, alors on va dire que c'est pas grave. Telle la décennie 1990 , perdue pour la croissance, le mois et demie post vacances de Noel a été perdu pour le boulot en prépa de Moi même. Bon sinon la semaine dernière, on a eu un DST de culture G :"Pour dialoguer, faut-il être d'accord ?". J'ai pondu le truc le plus convenu, conventionnel, chiant à mourir, merdique que tu puisses imaginer, ami lecteur. Mon plan pue : I Oui un peu, quand même, faut savoir comment on parle II Mais en fait non, sinon à quoi ça sert de dialoguer si c'est pour dire la même chose, autant parler à son miroir III Ah ben si en fait, quand même, faut être re-un peu d'accord, ah mais non pas tout le temps (en gros, le III est une partie fourre tout ou je mets ce que je n'ai pu caser ni en I ni en II). Je n'ai assisté à aucune khôlle, à part la mienne avec le résultat que l'on connait. A prioiri, demain notre prof d'éco nous rend la disserte d'il y a quinze jours et j'ai le sentiment très net d'une tôlle en perspective... Heureusement, je ne la verrai pas de mes propres yeux, vu que demain je sèche et je vais AU MAROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOC , hahahahahaha !! Hé oui les gens, c'est les vacances, hahaha. Bon, là je vous promet que je vais taffer. Sinon ils me virent de la prépa, je ne vois pas d'autre solution. Et franchement, j'aime encore trop ça pour me tirer maintenant.

Voilà voilà , c'est tout pour cette fois-ci.

A plus gens d'ici et d'ailleurs.

PS: Si par le plus grand des hasards, une âme charitable de ma classe trainait par ici et lisait celà, pourrait elle avoir l'infinie bonté de me mailer le cours de De Seg' de vendredi aprèm ?

Bonus : Emotions culinaires by Mimi. Cet homme est un Dieu. Il y a un avant et un après le sandwich foie gras-tarama de Gerard Mulot. Et oui, deux chouquettes sont décédées dans d'atroces souffrances pendant la rédaction de ce minuscule post. Mais comme nous ne vivons malheuresement pas au Pays de Candy, chers lecteurs, prévoyez une bourse garnie. Bien garnie. Chez Mulot , mieux vaut ne pas être rat.

1 février 2008

Le titre est indisponible, rappelez plus tard

Etat d'esprit: chien hargneux
Moral: in ze socks

Je viens de trouver une métaphore géniale pour vous donner une idée la plus proche possible de cet enfer que vivent des milliers de préparationnaires : en fait, on est des marins dont le bateau, disons un voilier, est pris dans la tempête du siècle,et on doit négocier chaque vague, qui peut venir briser la coque ou le mat, ou engloutir purement et simplement le navire ( Explication de texte: les vagues,c 'est les DST hebdomadaires. ) Nan mais ces derniers temps, c'est exactement ce que je ressens : chaque semaine on a un gros truc (que je bosse généralement au plus tôt lundi soir vu que le week end, je ne fais rien.). Tu ne peux même pas te sentir soulagée quand le gros truc est fini vu que tu sais que y'en a un autre qui arrive droit sur toi pour te défoncer la gueule. Ouai enfin j'exagère, sur le coup, tu ressens un soulagement intense, mais malheuresement temporaire car 1) tu te rends compte de ce qu'on vient de dire, à savoir que ce calvaire n'est pas fini 2) tu as l'infinie stupidité de comparer avec tes camarades ce qu'ils ont dit sur "Le profit de l'entreprise, facteur déterminant de la croissance économique" , ce qui t'amène à réaliser que tu as oublié la moitié des trucs importants, que tu as en as dit d'autres complètement merdiques, voire complètement à côté de la plaque . Je traverse une passe pourrite de chez pourrite en ce moment niveau bosse. Mes notes stagnent comme de l'eau croupie , j'ai l'impression de faire du sur-place, de pédaler dans la semoule, bref de ne pas progresser et même de régresser.Ca me saoule de rater toutes mes khôlles et tous mes DST. J'en ai trop marre de la prépa, j'en ai marre du froid, j'en ai marre de la pluie , j'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai maaaaaarrre !!! ... Ahem.

Bon chronique ciné de la semaine : Sweeney Todd (le dernier Tim Burton) : j'ai adoré, la musique était géniale, les acteurs très très bons. Drôle, noir, sanglant, bref siouper nice . No Country For Old Men (dernier né des Coen's Brothers ): la dinguerie de O'Brother et The Big Lebowsky, mais en beaucoup plus dur. Suspense, tension , jeu des acteurs extraordinaire (surtout l'espagnol à la tête de tueur en série, qui joue effectivement le tueur en série) , beaucoup d'hémoglobine (ce qui sucitera chez mon prof d'anglais la réflexion machiste suivante : "Les garçons, allez le voir. Les filles, vaut mieux pas")(sans commentaire).Hier, Zabriskie Point de Michelangelo Antonioni: BO des Pink Floyd pour ce film assez bizarre sur en gros un type qui pique un avion (pas un Boeing, plutôt un truc genre coucou )et une fille qui couche avec son patron, qui se rencontrent en plein désert, sympathisent (traduire :ils font l'amour comme des bêtes dans une carrière de gypse, Zabriskie Point, d'où le titre) ,puis le mec retourne rendre l'avion et se fait descendre, la fille va dans la baraque de son boss, se tire on ne sait pas pourquoi, et imagine que la maison explose. Enfin, j'imagine que la scène où la maison explose dix mille fois, c'est dans sa tête, m'enfin on sait jamais. Générique. Ah, et le tout se déroule sur fond d'émeutes raciales à Los Angeles.

Je suis en train de lire "Un amour de Swann". J'adore comment Marcel Proust décrit les petits mondains super ploucs mais qui se prennent pour le nombril de l'univers. Et bien sûr, sa façon d'écrire est magnifique. Moins difficile à lire que ce à quoi je m'attendais. Je dois ficher un chapitre de Rostow, ce week end. Beurk beurk beurk, nari c'est la cata en éco, je suis en train d'accumuler un de ces retards dans les bouquins à lire ! C'est simple, je n'en ai lu aucun depuis le début de l'année . Je vais devoir me farcir La Révolution Industrielle (JP Rioux), L'entreprise de l'Antiquité à nos jours (Drancourt), Les Etapes de la Croissance économique (le Rostow en question), un machin sur les crises et Le Modèle Français de ... à nos jours (Pascal Gauchon) pendant les vacances de Fevrier.Aaah les vacances !! Je n'ai jamais attendu de vacances aussi impatiemment que celles-là . J'ai tellement hâte de rentrer me reposer chez moi, de me casser de ce pays de malades où il fait 5° fin janvier !

Juste au dessus de ma chambre habite une grognasse qui, tous les soirs à la même heure (minuit) met la même putain de chanson de Lilly Allen (Smile) et, comble du comble, chante . Chante FAUX. Chante FORT. Or la canalisation d'eau ne conduit pas que l'eau mais aussi sa voix, qui me réveille . Suscite chez moi de violentes et destructrices pulsions meurtrières que je suis obligée de détourner sur mon pauvre oreiller innocent. Je me connais: je vais supporter ça dix soirs, le onzième je sors acheter un bazooka et je lui défonce sa race. Oeil pour oeil , dent pour dent conasse.

Voilà, c'est tout pour cette semaine, les zaminche.

A plus gens d'ici et d'ailleurs.

PS: Sujet de khôlle de CG foiré (moi): Le dictionnaire.

Sujets de khôlle de CG non foirés (reste du monde) : La vie est-elle sacrée ?/ L'inhumain / L'animal / L'automobile / La solitude

23 janvier 2008

Tiptoeing indignity

Hum... Alors...J'ose ou pas ? J'ose reprendre la parole en cette agora désertée qui, faute d'un héraut plus consciencieux, menace de tomber en ruine ? J'ose revenir, la bouche en coeur et les cheveux au vent, fille prodigue pleine d'ingratitude ?En clair: j'ose reparaître en ces lieux après un mois de coma blogal ? J'ose passer outre l'infamant oubli des traditionnels voeux de Noel et de la nouvelle année pour reprendre où je les avait abandonnées mes palpitantes chroniques internétiques d'ethnologue de la prépa ? Ben oui les gens ,j'ose.

Avant tout, et parce que faut bien sinon vous allez me prendre pour une fille de mauvaise vie éducation je vais, comme votre président Sarkozy, vous présenter mes voeux pour la nouvelle année , née il y a maintenant vingt-trois jours (gouzi gouzi) [Pour Nowel, l'Aïd el Kébir et Hannukah il y a prescription hein], à vous rien qu'à vous, lecteurs chéris, brebis égarées comme commenteurs assidus (hou hou y'a quelqu'uuuuun ?) : Que l'année 2008 apporte à vos vies le sel qui fait battre le coeur et monter la tension arterielle !Je veux pas faire de voeux tektonico-tarte genre kiffez votre race à mort, enjoyez la life à 10000 % , carpe diem tralala pouet pouet, mais l'esprit y est. Enfin faites du mieux que vous pouvez pour avoir le maximum de bonheur possible. Et surtout, gardez vous de Facebook.  Ah ouais, et allumez un cierge à sainte Rita pour nous, bienheureux élèves de prépa car nous on fait l'amour on vit la vie jour après jour nuit après nuit a quoi ça sert d'être sur la terre si c'est pour faire ça vie à genoux on sait que le temps c'est comme le vent de vivre y'a que ça d'important eh ben notre condition ne dépote pas à fond les manettes. Par contre, on sera vraiment les Rois du monde , un jour, hin hin. Ah et encore une broutille : ne grillez pas les feus rouges sinon vous risquez de me renverser, moi innocente utilisatrice de Vélib'-mon-amûr. Oui toi, avec la Twingo rouge là-bas, c'est à toi que je parle ,connard.

Bon, ça c'est fait. Maintenant les choses sérieuses peuvent commencer à être dites.  J'ai parfaitement conscience que la phrase que je vais taper est spécialement crétine, geignarde, immature, ennuyeuse , mal écrite et rend le blog très répétitif mais voilà, l'écrire est pour moi un soulagement quasi vital,alors toutes mes excuses : je déteste la rentrée. Oui je ne pense pas écrire de vérité universelle en affirmant que c'est un moment pénible, douloureux voire traumatisant, spécialement pour les jeunes bizuths, attendris par deux semaines délectables au Maroc , à revoir ses amis, sa famille, se faire servir comme une princesse, dormir, manger de la viande, dormir, manger des gâteaux, dormir ,manger des légumes, dormir, manger des tagines, dormir, manger des mandarines, dormir et regarder la télé. C'est avec un effarement renouvelé que je considère ce triste mais véridique bilan de mes vacances. Oui enfin, entendons nous: c'est vacances, considérées d'un point de vue purement prépaesque comme un fiasco total, ont été absolument mirifiquement géniales sur le plan de tout le reste. N'empêche , j'ai rien foutu et c'est la merde.

A la rentrée, nous avons reçu notre classement au concours blanc numéro 1. Ca c'est plutôt bien passé, mais par contre, notre directeur Pascal Gauchon est venu nous faire un de ces discours de remotivation, je ne vous raconte pas l'angoisse. Cet homme a un don pour vous faire culpabiliser et stresser, c'est fou ! Il a dit : "Mais la soif de savoir devrait vous tenailler, au point de ne pas en dormir la nuit !" . Cette phrase m'a tellement marquée que pendant quinze jours, j'avais le plus grand mal à m'endormir, et je restais éveillée jusqu'à 4 voire 5 heures du matin tellement j'angoissais à mort. Bon, ma réaction est du plus haut ridicule,c'est normal qu'il vienne nous secouer,  , nous booster,nous filer la grinta, la niaque 'fin tout ça et n'empêche que j'ai pris tout ce qu'il a dit très au sérieux, et que je culpabilisais parce qu'en plus, je n'ai pas été foutue d'ouvrir un cahier pendant les quinze jours qui ont suivi la rentrée. Ne me demandez pas pourquoi, j'arrivais chez moi et je ne faisais RIEN à part bouquiner ,sortir, someiller histoire de rattraper les heures de repos de la nuit.  Heureusement, je suis sortie de cette épuisante période d'insomnies . Je n'arrive toujours pas encore à me remettre au travail (par exemple, demain après-midi j'ai un DST de maths que je n'ai même pas TOUCHE) mais je sens que je vais bientôt reprendre le rythme. Ou pas.

Bon sinon, au cas où vous ne le sauriez pas, Nicolas Sarkozy se tape Carla Bruni. Note à moi même; ne pas sous-estimer le caractère érotique du pouvoir (on sait jamais , dès fois que je devienne présidente et que Brad , Jude et la bande soient encore libres)(Et là je crois que je viens de m'auto-insulter, mais ç'pas grave, moi j'ai le droit) . Ah, et y'a les soldes aussi. Je viens de dépenser à peu près le double du budget prévu pour celà par ma maman. Je vais me faire atomiser. Enfin, ce n'est toujours rien comparé à Ouarit, qui vient de se recevoir une monumentale facture de téléphone, absolument au delà des tout vos cauchemards les plus fous : environ 800 euros. Putain 10000 dirhams, une brique, pour des mots ! Mais même les paroles de Shakespeare ne vaudraient pas autant (remarque pleine de beaufitude que je songe à renier, mais pas encore)

Niveau ciné, ça commence fort (faut bien rentabiliser ma copine la carte UGC illimité) ; vendredi dernier : Into the Wild (super beau film de Sean Penn sur un gars qui quitte tout, sa famille, ses études, tout pour aller vivre en pleine nature. Oh là là, j'aimerais trop quitter la prépa pour aller vivre en pleine nature, si on entend par nature Saint-Germain-des-Près (ce quartier est juste dazzling !)) et La guerre selon Charlie (film sympa avec Tom Hanks sur la guerre d'Afghanistan (en 1981), marrant ) Samedi: un film profondément débile mais qui a eu le mérite de me faire rire qui s'apelle Smiley Face sur une fille shootée à l'herbe et dimanche soir, Lust Caution, le nouveau Ang Lee, super décevant.

Bon bon les gens, il est tout de même près d'une heure du matin là. Moi qui voulais arriver en forme en maths, c'est compromis. La dernière fois que j'ai fais ça, j'ai somnolé en épreuve. On a vu mieux, niveau concentration. Enfin bref, souhaitez moi bonne chance, j'en ai plus besoin que jamais.

A plus gens d'ici et d'ailleurs !

PS:Je ne me souviens plus si j'ai déjà dit que je caguais à la face de l'hiver et que je lui piétinais les côtes flottantes ? Non? Ben c'est fait.

19 décembre 2007

Enjoy the silence

(non, ce n'est  pas un appel à vous exiler en Suisse mais le titre de la chanson que je suis en train d'écouter, assise bien au chaud dans mon petit cyber rue Soufflot et qui n'a strictement aucun rapport avec le post à venir, ou peut-être que si, je n'en sais rien je ne l'ai pas encore écrit).

Coucou les gens !Je pense qu'il est temps de mettre fin à cette jachère bloggale qui n'a que trop duré. J'ai vingt-cinq minutes à tuer avant que ma connexion à 4euros se finisse d'aller rejoindre un pote voir Im Not There a Odéon (le film sur Bob Dylan) alors j'en profite pour à nouveau vous raconter tout un tas de trucs vachement utiles et instructifs sur la prépa et sur le climat à Paris. Oui non, parce que ne nous leurrons pas, la prépa vous n'en avez rien à cogner, ce que vous voulez lire, c'est une page météo et non, je ne dis pas ça simplement pour me déculpabiliser de vous écrire de la merdasse .

Bon il caille. Le matin au réveil, je maudis ces sales pourris de profs qui nous font quitter la douce quiétude de notre sommeil ouaté et surtout la tiédeur de la chambre pour affronter le froid glacial de la rue. Nan mais attends, je marche dehors, déja j'ai l'impression de me faire taillader le visage à coup de lame de rasoir par le vent,et puis mes mains enflent et deviennent violacées pour ressembler à des saucisses de Franckfort, ensuite j'ai l'impression qu'un étau de glace se forme autour de mes jambes et que j'enfile un collier de canettes de Coca bien glacées, malgrès mon écharpe. C'est horrible.

Les cours. Tout marche au ralenti vu que tout le monde est démobilisé depuis les CB, moi la première. Je ne fous rien de rien de rien, ce qui me promet une masse non négligeable de taff ces vacances. Oui non parce qu'à la maison, avec maman et papa qui surveillent, pas moyen de ne rien foutre, et c'est tant mieux parce que je sens qu'au deuxième trimestre, on va reprendre sur les chapeaux de roue... Bon sinon il y a un truc que j'ai appris qui m'a stressé à mort (enfin pas à mort, mais bon quoi) : alors qu'en voie S, il existe une classe spécifique pour les khûbes, en voie E les khûbes sont avec les kharrés en classe et donc piquent des places aux bizuths en deuxième année. Déja tu as la pression pour passer en seconde année mais si tu y arrives, tu te retrouve avec des gens qui entament leur troisième année de prépa, qui ont eu une expérience des concours et tout... C'est affreux, je trouve !

Le ciné: depuis que j'ai ma carte UGC illimité, je fais une consommation compulsive de films. Coup de coeur pour le délirant "Je suis un cyborg" (film coréen de taré) et pour Clive Owen dans Elisabeth (nul, par ailleurs) : c'est la photocopie de mon prof d'éco mais en jeune. Enfin en plus jeune vu que mon prof d'éco n'est pas vieux nomého !

Bon je vais être en retard !

A bientôt , gens d'ici et d'ailleurs.

PS: Wouaaaah les geeeens ! Back home dans moins de 48 heuuures !! Chui trop contente!  Lol, j'ai acheté plein de trucs chez Ladurée pour mes parents . Miam on va se régaler !

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