En passant...
Sujet d'AEHSC: Unité et diversité du capitalisme de la révolution industrielle au années 1920. Mis à part la périodisation bien précise, c'est le sujet d'un MBA de l'ESSEC en 2005 ainsi que le sujet d'HEC de je ne sais plus quelle autre année.
Sujet de Culture Générale : La culture est-elle un facteur d'unité ou de discorde entre les hommes ?
Le reste plus tard, au moment du verdict. (Je ferais mes commentaires en fonction de ma note)
A plus gens d'ici et d'ailleurs.
PS: En attendant je suis en VACANCES !!(Oh God, plus que deux semaines avant de go back to my sweet beloved home dans mon sweet beloved country broyer dans mes bras et manger de bisoux mes sweet beloved parents :) So nice! (Ouai c'est pas tout ça, mais je suis quand même légèrement fatiguée, voir épuisée) (ceci dit, Paris me manquera. Remarque, je ne suis pas encore partie. On sait jamais des fois que j'aurais la lumineuse idée de reperdre ma CdS. )
PPS: Je viens d'avoir une chouette note à ma colle de CG sur L'intelligence artificielle (tout un programme).
Mini post dans le micro post: voyage au Bon Marché ou l'indien (en l'occurence myself. D'ailleurs un de mes potes m'apelle mimisicu) au pays du luxe
Mercredi aprèm, post khôlle de maths (un peu foireuse). Pas de DST, après-midi libre comme l'air à profiter de Paris-la-toute-belle, radieuse en dépit du ciel gris perle et du crachin qui s'abat par intermittences. Je décide d'aller me promener (c'est l'une de mes activités préférées à Paris, d'abord parce que Paris hein, on ne vous fait pas un dessin, ensuite parce que gratos ). Je me sens d'humeur shoppeuse (en dépit de l'humeur mormonne de mon compte en banque), alors au bout d'un moment je me retrouve rue de Sèvres face à un grand bâtiment plutôt chouette : Le Bon Marché. Comme je boude les Galeries Lafayettes , qui ont choisi ce cuistre brushingué de Frederic Beigbeder comme archétype de l'Homme moderne (mais si la pub craignos où il est en train de lire La société de consommation de Jean Baudrillard (Jean Baudrillard c't'un sociologue.Prepa HEC de mon coeur). 'Fin pardon, où il ouvre La société de consommation et il te fixe de ses grands yeux de teckel aviné genre je mets des crèmes anti ride MAIS je ne suis pas con, je suis le metrosexuel chérie, viens sur mes genous) et qu'en plus, cette satanée chouinasse de ciel recommence à pluiter, je rentre. Deux portes, genre sas de décontamination, vers un autre monde, feutré, parfumé, éclairé, élégant. Maman. "Là tout n'est qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté...". Baudelaire décrivait une halle aux vêtement ? Déja, tu as toutes les marques qui te sautent aux yeux. Tu n'es pas une fashionita mais tu aimes la belle sappe. Tu es servie, et même royalement servie. YSL, Dior, Chanel, Gucci, Celine, Agnes b., Sandro, Sonya Rykiel, Moschino... Tu as la tête qui tourne. Tu vogues de robe en robe, de manteau en manteau, tu es sur un petit nuage rose. Et je le répète, tu n'es pas spécialement dingue de fringues. Et puis tu as ce geste fatal, celui qui te ramène sur Terre : tu regardes les etiquettes. Et là... là je peux te dire que tu comprends pourquoi, contrairement à ces temples du cheap(sic) que sont le BHV et les Galeries Lafayette, tu n'es pas dérangée par une foule d'importunes. De fait, il n'y a que peu de clientes, toutes élégantes . Hum... Tu lisses instinctivement ta tignasse gonflée par la pluie. Leurs cheveux ne sont pas en bataille, elles. Tu comprends disais-je, pourquoi il y a si peu de gens. Tu comprends au stand Burberry (tu voues une adoration à leurs trenchs) , en admirant un petit sac très beau. 1330 euros. Uppercut in ze stomach. My god. 13000 dirhams pour ce petit machin de rien du tout ?Mais où suis-je tombée ? Tu finis en faisant le tour du magasin, l'oeil neuf : tu ne regardes plus matières, les coupes, tu fixe les prix, ton ébahissement allant grandissant, nourri par le bibi YSL (300 euros) et le chemisier Givenchi (450 euros). Tu as la nausée (littéralement), tu sors en courant presque.
Chacun fait ce qu'il veut ok. Nan mais tu ne trouve pas ça ouf de claquer autant pour de la sappe ?C'est pas complètement immoral, pour toi ?'Fin chai pas,moi je trouve ça dingue. Dans cette ville tu as des mondes qui se cotoient et qui vivent dans des espaces-temps différents. Bref -et cette conclusion n'a jamais eu la prétention d'être ni profonde ni rien, donc prenez la simplement pour ce qu'elle est: l'expression brute d'un sentiment viscéral- le monde est fou. Le "culte de l'objet" nous tuera, moi je vous le dit. C'est quand même du grand n'importe quoi la société de consommation telle qu'elle est en France. Fin nan mais sérieux, c'est quoi ces conneries ?
Bon j'arrête.
A ciao les gens