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Deep down in Hell...
15 février 2008

Snapshots of my prep' life

En rentrant de PREPASUP, lundi après-midi, je décide de passer chez Picard, pour me réaprovisionner en pitance pour le dîner.  Ma vie dépote à donf les manettes, je sais. A cette occasion, je voudrais ouvrir une petite parenthèse et revenir sur une déclaration que j'ai faite il y a quelques mois et selon laquelle Picard c'est pouark beurk baah. En réalité, Picard, c'est pas dégueulasse du tout. C'est même globalement vachement bon, excepté leurs palets de légumes qui eux, par contre, sont définitivement et à jamais la chose la plus gerbante qu'il m'ait été donné d'ingurgiter. Je commence à peine à découvrir toute l'étendue de la génialité du concept-(Pi)car(d). C'est tellement pratique ! Tiens par exemple, mercredi soir j'ai mangé un truc qui s'apelle "Poulet en sauce citron vert et purée de patates douces". Mise à part la patate douce (trois cuillers et j'avais envie de vomir), c'était franchement bon, la viande était tendre, la sauce goûteuse. Un repas complet en 5 minutes au micro-onde, mais que demande le peuple ? Après 5mois de sustentation au petit bonheur la chance, mon estomac et mon palais sont enfin en sécurité, et la lancinante question "Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?" a enfin laissé la place à une vraie question de préparationnaire: "Mais putain où j'ai foutu mon cours sur La Croissance ?". Et là je commence à m'interroger sur l'intêret relativement limité de cette parenthèse, qui gagnerait à être promptement refermée. Ce que vais d'ailleurs m'empresser de faire pas plus tard que tout de suite.

Bref.En allant chez mon bien-aimé Picard place du Panthéon, je tombe nez-à-nez avec deux de mes aimables condisciples, faisant la queue pour aller à  BSG. Ce fait dont vous n'avez pour l'instant strictement rien à foutre va pourtant devenir la clé de voute de ce paragraphe, puisqu'il va me permettre de vous parler de cette bibliothque mythique. Et oui, admirez mon inestimable sens de la transition, mon habileté infinie à structurer mon discours qui, on se demande pourquoi, ne se manifeste que lorsque je n'en ai pas besoin, i.e tout le temps sauf en khôlle d'éco (ce qui provoquera chez mon khôlleur la réflexion suivante :"Sur le contenu, c'est très bien. Par contre, votre plan est merdique". Enfin en gros. La note fut merdique elle aussi, est-il de le préciser). Brefle². La BSG en fait c'est sensé être une bibliothque. En tout cas , c'est ce que croient les gens qui n'y vont pas. En réalité, la fonction de bibliothque, lieu calme et classieux où potasser en paix n'est qu'une couverture. En fait, la BSG c'est ,selon la description de son groupe sur FACEBOOK (que je cite ici) "the only dayclub of Paris". En gros, la plupart des gens qui vont à la BSG y vont pour faire tout sauf bosser, à savoir glander à la caféteria, poser, mater les beaux mecs (et je reconnais qu'il y a à regarder), et accessoirement, draguer. Personnellement, je n'y vais pas beaucoup, d'abord parce qu'à chaque fois que j'ai des velléités de tenter de retrouver l'atmosphère (unique) de l'endroit, je me heurte à une queue de plusieurs heures, et que si ce n'est pas pour un visa, une carte de séjour, ou Space Mountain, personne ne me fera endurer une file d'attente. Ensuite parce que les rares fois où j'y suis allée, je me suis retrouvée assise à côté d'un canon et qu'au lieu de scruter mon cahier de maths, c'est lui que je zieutais ce qui, niveau efficacité est assez moyen glop, vous en conviendrez avec moi.

Sans transition, passons donc à la rubriqué ciné de la semaine, ou plutôt des quinze jours vu que quand même, ça fait quinze jours que je n'ai pas débité de conneries (par écrit en tout cas...), mais en fait, comme je n'ai pas mis les pieds au cinéma toute cette semaine, on peut dire que ça marche, ok ok je me tais. Quatre minutes : c'est un film allemand plutôt pas mal qui raconte l'histoire d'une vieille professeure de piano qui "enseigne" dans une prison pour femmes et qui, un jour, fait la connaissance de Jenny, une détenue surdouée mais la jeune femme, violente et suicidaire, est réfractaire à la moindre discipline. La vieille professeure, en bonne allemande obstinée, réussit à l'inscrire à un concours . L'extraordinaire jeu des actrices porte véritablement le film, celui-ci étant desservi par un scénario un brin ambitieux qui laisse le spectateur sur sa faim. Je l'ai vu à L'Arlequin, un cinéma trop sympa rue de Rennes. La clientèle est presque exclusivement composée de vieux bourges trop trop marrants (Cybèle, Blanche et Arnauld, vous resterez dîner chez nous vendredi soir ,bien entendu ?Ah ç'aurait été avec plaisir, mais nous serons à Deauville avec Charles et Cécile et ...). Juno : sans conteste mon coup de coeur de la semaine : l'histoire d'une jeune adolescente qui se retrouve enceinte et qui décide de faire adopter son bébé, magnifiquement campée par la jeune comédienne Ellen Page (trop trop trop chou), est super mignonne. Les dialogues caustiques, l'humour acéré, tous les ingrédients sont rassemblés pour faire de ce Juno un film incontournable . PS: I Love you : bon, on est d'accord, c'est un film de midinettes. Mais plutôt bien réussi, dans le genre (attends, j'ai même eu la larme à l'oeil ! Et plusieurs fois !). En outre, je suis carrément raide dingue de Gerard Butler, le bel Irlandais oz'yeux bleus qui joue le mari de cette p**** d'Hilary Swank . Blade Runner : un classique saisissant, Ridley Scott a magnifiquement sû créer l'ambiance de la Los Angeles du futur, méga polluée, over glauque. Pour ceux qui connaissent Enki Bilal, eh ben ça ressemble un peu à ce qu'on peut voir dans Immortel (Ad Vitam). Les androïdes sont trop beaux, et à part Harrisson Ford qui gâche un peu en affichant sa vilaine bobine, les acteurs sont superbes.

Un peu de bosse quand même, histoire de faire genre la fille qui écrit est en prépa : j'ai eu 6 à ma colle de maths. Oh, et pas de commentaires bien sentis du genre :"Quel est ce relâchement inquiétant ?" ou "Mais qu'est-ce que tu bran*es en prépa ?", c'est bon, je sais que j'ai déconné. En fait , je suis allée à la colle en ne connaissant pas un mot de mon cours . C'est bien simple, le mec me demande :"Donne moi toutes les séries que tu connais". Moi ; "Ben en fait, j'en connais aucune". Examinateur, éberlué :"Mais tu sais que la colle est sur les séries, n'est-ce pas ? Tu ne connais pas ton cours". Moi :"Ben non". Mais bon, je m'étais mis dans la tête que j'allais la rater, alors on va dire que c'est pas grave. Telle la décennie 1990 , perdue pour la croissance, le mois et demie post vacances de Noel a été perdu pour le boulot en prépa de Moi même. Bon sinon la semaine dernière, on a eu un DST de culture G :"Pour dialoguer, faut-il être d'accord ?". J'ai pondu le truc le plus convenu, conventionnel, chiant à mourir, merdique que tu puisses imaginer, ami lecteur. Mon plan pue : I Oui un peu, quand même, faut savoir comment on parle II Mais en fait non, sinon à quoi ça sert de dialoguer si c'est pour dire la même chose, autant parler à son miroir III Ah ben si en fait, quand même, faut être re-un peu d'accord, ah mais non pas tout le temps (en gros, le III est une partie fourre tout ou je mets ce que je n'ai pu caser ni en I ni en II). Je n'ai assisté à aucune khôlle, à part la mienne avec le résultat que l'on connait. A prioiri, demain notre prof d'éco nous rend la disserte d'il y a quinze jours et j'ai le sentiment très net d'une tôlle en perspective... Heureusement, je ne la verrai pas de mes propres yeux, vu que demain je sèche et je vais AU MAROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOC , hahahahahaha !! Hé oui les gens, c'est les vacances, hahaha. Bon, là je vous promet que je vais taffer. Sinon ils me virent de la prépa, je ne vois pas d'autre solution. Et franchement, j'aime encore trop ça pour me tirer maintenant.

Voilà voilà , c'est tout pour cette fois-ci.

A plus gens d'ici et d'ailleurs.

PS: Si par le plus grand des hasards, une âme charitable de ma classe trainait par ici et lisait celà, pourrait elle avoir l'infinie bonté de me mailer le cours de De Seg' de vendredi aprèm ?

Bonus : Emotions culinaires by Mimi. Cet homme est un Dieu. Il y a un avant et un après le sandwich foie gras-tarama de Gerard Mulot. Et oui, deux chouquettes sont décédées dans d'atroces souffrances pendant la rédaction de ce minuscule post. Mais comme nous ne vivons malheuresement pas au Pays de Candy, chers lecteurs, prévoyez une bourse garnie. Bien garnie. Chez Mulot , mieux vaut ne pas être rat.

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Commentaires
A
Personne ne te fera endurer une file d'attente ? Pas grand chose à faire alors à Paris, même aller au restaurant ...
M
Merci pour vos compliments:)<br /> Deux adresses de foyer pour garçon pas loin de PREPASUP :<br /> Le séminaire Saint Sulpice, 6 rue du regard dans le 6ème<br /> L'institut Bossuet, 6 rue Guynemer également dans le 6ème.<br /> Je crois que c'est à peu près tout: il n'y a de toute façon pas beaucoup de foyers de garçons à Paris.<br /> Bonne chance pour votre fils, je suis sûre qu'il va adorer PREPASUP.
H
lire : "de raconter leurs problèmes"
H
Bonjour, Ranulphine.<br /> Je découvre avec plaisir votre "solliloquage" typique de chez nous. Une psy, aussi de chez nous (= chez vous), disait que dans notre ( = votre) pays, les femmes n'avaient pas besoin de psy, qu'il leur suffisait de raconter leurs peronnes encore et encore, à toute personne rencontrée, et qu'à la longue quelqu'un finissait par leur donner la solution...gratuitement ou qu'elles finissaient par la trouver elle-mêmes par une sorte de thérapie de la parole. <br /> Enfin tout ça pour vous dire que vos textes m'ont fait sourire, et puis pour vous demander quelque chose, si vous avez le temps de passer par là- je sais que vous devez être en pleine période de bachotage- mon fils intègre IPESUP l'année prochaine, et j'aurai voulu savoir si vous connaissiez un foyer ou une résidence pour garçons dans les proches environs de PREPASUP.<br /> Merci pour vos textes et pour l'accent du pays.
T
bon, ben ça y est! t'es reviendue! alors, tu nous dis un peu tes vacances, tiens, pour changer!
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