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Deep down in Hell...
21 novembre 2008

Crise financière episode III (ou IV, ou V, je ne sais plus)

Rassurez vous, je ne suis pas là pour vous parler des petits tracas de Citigroup ni du CAC qui joue les spéléologues,ni du risque de déflation qui pèse, telle une épée de Damoclès, sur la fragile économie mondiale (vous admirerez au passage ma maîtrise du vocabulaire technique de l'économie... Sans blague, on dirait l'horoscope ou le courrier du coeur de l'activité économique. Mon prof avalerait sa moustache s'il lisait ça. Sauf qu'il n'a pas de moustache. Et qu'il ne lira jamais ça, hinhinhin). Non, c'est d'une autre crise financière dont je veux parler, et que les journaux, par crainte de mouvements de panique incontrolables, se sont refusés à commenter. Je veux bien entendu parler des énormes difficultés budgétaires de ma petite personne. Voilà, c'est dit, j'ai comme qui dirait des problèmes de trésorerie. Ne prenez pas cet air terrifié, je vous en prie! Si cela demeure un secret honteux, on a une chance d'éviter une panique boursière et un effondrement du NYSE. Bref, après ce petit commentaire drolesque et j'ai même envie d'ajouter drôlatique, laissez moi vous expliquer I-Les ressorts d'une crise qui apparaît comme inévitable, II- Les conséquences sur l'économie réelle , III- Les perspectives sur le long terme. Oui, je m'entraîne à faire des plans bateau et nullos pour avoir un 3 à mon concours blanc d'éco mercredi. Bref, transposé en termes compréhensibles pour le commun des mortels, cela donne: pourquoi j'ai plus une thune, comment je vais m'en sortir pour trouver de quoi grailler jusqu'au 19 décembre (date de mon retour au Maroc, mais plus significativement de l'arrêt des dépenses courantes, car je suis entièrement financée par les dons d'agents à revenus réguliers : mes pères et mères), et enfin, comment faire pour apprendre à ne pas claquer mon argent à tout va ?

D'abord, la première partie. J'ai envie de dire que c'est tout la faute à la société de consommation, d'abord. D'ailleurs je le dis, tiens. C'est la faute à la société de consommation, qu'elle est méchante et qu'elle crée en nous des besoins artificiels et qu'on est aliénés (merci Marcuse). Après, c'est la faute aux NTIC qui rendent possible le e-commerce (si mon père apprend qu'il a laissé entrer chez lui, en la personne de l'Internet, un démon voleur de biftons, il va avoir une crise cardiaque). C'est enfin , mais de manière très marginale-et franchement je me demande même si c'est bien utile d'en parler- à ma pomme, qui fait des dépenses somptuaires (terme ronflant pour désigner ici les fringues, le make up, la nourriture. Non pardon, pas la nourriture, la nourriture n'est pas une dépense somptuaire, c'est une dépense nécessaire. Il faut vivre pour manger et non manger pour vivre. Quand l'appétit va tout va, l'appétit vient en mangeant  ,la...MODE OBSESSIONNELLEMENT TROUBLEE PAR LA NOURRITURE ON ...). Dépense non somptuaire et incompressible: le téléphone et les hors forfaits mythiques. Dépense somptuaire et vitale: les bouquins. Résumons: pompes à fric: au début du trimestre, les magasins de fringues (après, je n'ai plus de fric), Monop', FranPrix, 8à8, et tout au long du trimestre SFR et Gibert Joseph.

Deuxième partie. Ca ce sera vite fait. Je vais jeûner ou mendier auprès du FMI (comme dit Prof d'éco n°2) -à savoir akhi (mon frère, en arabe). (et j'en profite pour souligner yet another weak point of mine, cette sale manie à faire des parties complètement déséquilibrées en terme de densité de l'info) (Par contre, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais je souligne en même temps avec finesse ma parfaite maîtrise d'un nombre incalculable de langues vivantes (2. Non pardon, 1.5, l'arabe je maitrise que dalle).

Troisième partie: alternative simple mais amère: ou j'apprends à réfréner mes pulsions shoppeuses, et j'arrive à gérer un budget en adulte mature et responsable, ou je ne vais pas en école de commerce.

Conclusion: Espérons que les autorités monétaires (en l'occurence la CAF) auront la clairvoyance nécessaire pour me considérer comme une institution "too big to fail" et qu'ils voudront bien socialiser mes pertes. Sinon, toute contribution volontaire est la bienvenue. Pour faire un don, addressez vous au blog, qui transmettra.

Ciao bioutifoule pipoule

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Commentaires
K
J'adore ce que tu fais, je suis prête à jouer les mécènes :)<br /> Courage pour ton concours blanc !
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